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Infrastructures de transports: partenariat privé-public proposé

Alexander Keberle, membre de la direction d'Economiesuisse, propose de recourir à des partenariats public-privé pour financer l’extension des infrastructures de transport.

ats

Le logo d'Economiesuisse dont Alexandre Keberle est membre de la direction. (Photo d'illustration)
Le logo d'Economiesuisse dont Alexandre Keberle est membre de la direction. (Photo d'illustration) Keystone/Anthony Anex

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Dans une interview accordée aux titres alémaniques de Tamedia, Alexander Keberle dit que des possibilités existent déjà en Suisse, notamment via les caisses de pension.

«L’État pourrait collaborer davantage avec les entreprises, tant pour la mise en ½uvre que pour le financement», a déclaré M. Keberle dans l'entretien publié vendredi. Des études montrent que cette approche permettrait de mieux respecter les budgets et les délais.

Ce type de partenariat n’est pas une solution miracle, mais une option, précise M. Keberle. En Suisse, par exemple, les caisses de pension peuvent investir jusqu’à 10 % de leur capital dans des infrastructures, soit environ 130 milliards de francs. Les banques et assurances pourraient également être intéressées.

Le modèle proposé est le suivant: «le secteur privé fournit des infrastructures à un certain prix et selon des standards de qualité préalablement définis». En contrepartie, il reçoit une rémunération de l’État. Après une période déterminée, la concession prend fin et l’infrastructure revient à l’État, explique le représentant de l'Economie.

Soutien au rapport Weidmann

M. Keberle ne voit aucune contradiction entre cette proposition et le soutien d’Economiesuisse aux mesures d’économies dans les transports publics. Le rapport publié jeudi par l’EPF Zurich sur les infrastructures de transport suisses, qu’il qualifie de «réveil nécessaire » et d’«exercice indispensable», recommande de concentrer les efforts sur les grands projets clés.

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Le rapport Weidmann a été commandé par le ministre des Transports, Albert Rösti, suite au refus par la population d’étendre certaines autoroutes et aux coûts supplémentaires attendus pour des projets ferroviaires déjà approuvés. Il fournit au Conseil fédéral une base pour définir les priorités.

Le rapport a suscité des critiques dans plusieurs domaines, notamment le retour des projets d’autoroute et la faible priorité accordée, en comparaison, aux projets ferroviaires et de mobilité périurbaine.

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