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Les lignes électriques aériennes doivent avoir la priorité pour l'extension du réseau suisse de transport d'électricité. La commission compétente du National privilégie cette voie par rapport aux câblages souterrains, contrairement au Conseil fédéral.
ats
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Aujourd'hui, deux lignes sur trois ont entre 50 et 80 ans. Elles atteindront bientôt la fin de leur durée de vie technique, qui est de 80 ans. Selon un projet du Conseil fédéral, ce réseau devra donc être rénové et agrandi, pour répondre aux besoins croissants de l'approvisionnement en énergie. Par ailleurs, les projets de lignes électriques se multiplient, mais les autorisations prennent plusieurs années.
La commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie du Conseil national est globalement favorable au projet. Mais elle estime qu'il faut donner la priorité aux lignes à haute tension aériennes dans la révision de la loi. Elle souhaite éviter que les projets urgents et nécessaires ne soient retardés par des litiges susceptibles de durer des années.
Elle a pris cette décision par 14 voix contre 2 et 8 abstentions, indique un communiqué des services du Parlement publié mardi. Il doit rester possible de réaliser les lignes à très haute tension sous forme de lignes souterraines, mais «uniquement si cela est nécessaire pour des raisons techniques, si cela induit des coûts moins élevés ou si la protection des marais prévue par la Constitution l'impose».
Les lignes aériennes coûtent beaucoup moins cher sur l'ensemble de leur cycle de vie et elles présentent des avantages techniques pour l’exploitation du réseau, selon la commission. Quant aux lignes souterraines, leur construction est gourmande en ressources et leur réparation peut prendre beaucoup de temps.
Contrairement à ce qu'il avait proposé en consultation, le Conseil fédéral a lui renoncé en mai dernier à favoriser les lignes aériennes dans le réseau de transport, par rapport aux câblages souterrains. La majorité des cantons et toutes les organisations de protection de l’environnement et du patrimoine se sont opposés à ce principe.
La commission soutient par ailleurs deux autres points importants du projet gouvernemental. Lors de la rénovation des lignes existantes du réseau de transport, il ne doit pas être obligatoire d'examiner d'autres tracés possibles. Et la construction de stations transformatrices doit également être autorisée en dehors de la zone à bâtir si cela présente des avantages importants.
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