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Après deux ans de grève en Suède contre le refus de Tesla de signer une convention collective, le syndicat à l'origine de la grève a déclaré jeudi qu'il n'avait pas l'intention d'y mettre fin. Le mouvement a été lancé le 27 octobre 2023.
ats
 
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Les mécaniciens de 10 ateliers de réparation Tesla dans sept villes s'étaient alors mis en grève pour protester contre le refus du constructeur automobile américain de signer une convention collective.
«C'est ce que nous avons exigé il y a deux ans et c'est ce que nous exigeons aujourd'hui», a déclaré Simon Peterson, secrétaire chargé des négociations chez IF Metall, à l'AFP. Cette grève est désormais la plus longue de l'histoire moderne de la Suède.
«Tant que nous avons des membres prêts à se battre pour des conventions collectives, nous sommes en mesure de faire grève», a-t-il souligné. IF Metall, l'un des plus grands syndicats suédois, dispose d'environ 10 milliards de couronnes (900 millions d'euros) pour couvrir les coûts de la grève.
Négociées par secteur, les conventions collectives couvrent près de 90% de tous les salariés en Suède et garantissent les salaires et les conditions de travail.
Au début septembre, le bureau national de médiation suédois a mis fin à ses tentatives de médiation sans parvenir à un accord, déclarant à la radio publique Sveriges Radio qu'il «arrivé en bout de route».
La grève n'a pas eu tout l'effet escompté, a reconnu M. Peterson accusant Tesla d'utiliser une approche «dépassée» des conflits du travail en embauchant des personnes en Suède et en faisant venir du personnel de l'étranger pour contourner la grève.
Selon le magazine spécialisé Vi Bilägare, de nombreux propriétaires de Tesla affirment que l'impact de la grève a été minime.
Le patron de Tesla, Elon Musk, rejette les appels à autoriser les plus de 100'000 employés de l'entreprise dans le monde à se syndiquer.
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