Bonjour,
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a publié lundi un bénéfice en hausse de 20% pour son deuxième trimestre décalé, dopé par une hausse des prix des billets, et s'attend à voir le nombre de passagers progresser plus vite qu'initialement prévu cette année.
ats
Publicité
Le transporteur, qui avait dû baisser ses prix un an plus tôt pour remplir ses vols, a publié un bénéfice net de 1,72 milliard d'euros (1,6 milliard de francs) pour les trois mois achevé fin septembre.
La première compagnie aérienne d'Europe en nombre de passagers a «intégralement récupéré la baisse de 7% des tarifs que nous avions subie au deuxième trimestre de l'année dernière», a fait valoir son directeur général Michael O'Leary dans un communiqué.
Le rebond avait été encore plus marqué au premier trimestre, grâce à un calendrier des vacances de Pâques favorable: l'augmentation des tarifs sur les six premiers mois de l'exercice est de 13%, ce qui se traduit par une hausse de 42% du bénéfice net sur la période, à 2,54 milliards d'euros.
Ryanair s'attend à une croissance plus rapide que prévu du trafic sur l'année complète, de plus de 3% à 207 millions de passagers, grâce aussi à «des livraisons de Boeing plus précoces que prévu», relève son patron - la compagnie vise 300 millions de passagers à horizon 2034.
Les retards de livraison de l'avionneur américain avaient pesé sur le résultat et le trafic de la compagnie irlandaise l'an dernier.
L'entreprise dit s'attendre à «une croissance raisonnable du bénéfice net pour l'exercice 2026», mais prévient que cela dépendra beaucoup des réservations pour les fêtes de fin d'année.
Ryanair a par ailleurs mis la pression ces derniers mois sur les gouvernements de plusieurs pays, notamment en France, Espagne ou Autriche, en réduisant des vols vers ces destinations en réaction à des taxes sur le secteur jugées excessives.
Son patron dit lundi avoir privilégié pour le programme de vol hivernal «les régions et aéroports qui réduisent les taxes aériennes et encouragent la croissance du trafic, comme la Suède, la Slovaquie, l'Italie, l'Albanie et le Maroc», au détriment de «marchés coûteux et non compétitifs comme l'Allemagne, l'Autriche et les liaisons régionales en Espagne».
Publicité