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L'or n'arrête pas de progresser en fin d'année, atteignant mardi matin un nouveau record historique à 4497,74 dollars l'once.
ats
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Les analystes expliquent cette hausse par les attentes d'une politique monétaire américaine plus accommodante et l'augmentation des tensions géopolitiques.
Vers 07h30, le métal jaune se négociait en hausse de 0,72% à 4476,05 dollars l'once, ralentissant quelque peu après un nouveau pic historique à 4497,54 dollars.
L'argent suivait la même tendance avec un pic historique à 69,99 dollars l'once.
Depuis le début de l'année, la demande pour ces deux métaux précieux a été ininterrompue, l'argent ayant bondi de 140,5% depuis janvier et l'or de 70,5%.
«Les marchés tablent actuellement sur deux baisses des taux directeurs d'un quart de point par la Réserve fédérale l'année prochaine», en raison d'un ralentissement de l'inflation mais aussi du marché de l'emploi aux Etats-Unis, ont précisé les analystes de la plateforme Trading Economics.
Les tensions géopolitiques restaient également vives avec le blocus naval imposé par les Etats-Unis aux pétroliers vénézuéliens. Washington a récemment annoncé la mise en place d'un blocus naval autour du pays présidé par le socialiste Nicolas Maduro, affirmant cibler des pétroliers sous sanctions.
Pour John Plassard de Cité Gestion, «l'envolée simultanée de l'or, de l'argent, du platine et du cuivre n'est pas un hasard de fin d'année, mais le reflet d'un changement profond de régime».
«Dans un monde où le rendement réel s'érode, le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif. A cela s'ajoute un contexte géopolitique de plus en plus inflammable avec des tensions maritimes, énergétiques et stratégiques qui ravivent la demande de valeurs refuges. L'or et l'argent jouent pleinement leur rôle historique de protection face à l'incertitude et à la perte de visibilité macroéconomique», a souligné le responsable de la stratégie d'investissement de la banque genevoise.
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