Selon un sondage de la Chambre vaudoise de commerce et d’industrie (CVCI), les difficultés de recrutement arrivent en deuxième position des risques pour les entreprises vaudoises. Face au spectre de la pénurie de main-d’œuvre, la prévoyance professionnelle peut s’avérer être un outil intéressant pour renforcer l’attractivité de son entreprise.

En effet, le 2e pilier est, par le biais de la contribution de l’employeur, une des composantes de la rémunération, mais pas seulement. Au-delà de la question salariale, les prestations que l’employeur décide d’offrir à son personnel sont un indicateur important de son engagement vis-à-vis de ses employées et employés, notamment auprès des candidats plus expérimentés, dès l’âge de 40 ans environ.

Mais comment procéder?

Les cotisations à la LPP sont payées à parts égales par l'employeur et l'employé. Toutefois, l’entreprise peut décider d’aller au-delà de ces 50% de cotisations à sa charge. En procédant ainsi, à prévoyance égale, le salaire net de ses employés, c’est-à-dire la rémunération disponible, augmente. L’entreprise peut aussi assurer l’entier du salaire de son personnel. Dans ce cas, elle ne soustrait pas la déduction de coordination. Les cotisations sont ainsi calculées sur l’entier du salaire, ce qui augmente les montants épargnés. C’est également un argument important pour recruter des personnes qui ne souhaiteraient pas travailler à plein temps. Il est aussi possible d’améliorer les prestations versées en cas d’incapacité de gain ou celles versées aux proches en cas de décès, notamment pour les concubins qui ne sont pas assurés dans le minimum légal.

Se faire accompagner

En tant qu’entreprise, comment prendre les bonnes décisions? Quelles prestations intéressantes peut-elle offrir à son personnel tout en tenant compte de son budget?
La prévoyance évolue, tout comme l’entreprise, et des adaptations peuvent être souhaitées pour des raisons administratives, financières ou pour être plus compétitif en termes de recrutement.