Bonjour,
Réservé autrefois aux professionnels, le montage de contenus animés se simplifie. Le marché de la vidéo «faite par soi-même» explose et l’intérêt des PME aussi.
Tiphaine Bühler
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Un grand nombre d’entreprises aimeraient pouvoir mieux exploiter la vidéo, que ce soit à des fins marketing ou de formation. Le problème? Entre l’envie et la concrétisation, il y a souvent un grand pas. Un constat fréquemment relayé par les professionnels de la communication. «Depuis la pandémie, la vidéo est systématiquement dans la stratégie des entreprises, qu’il s’agisse de PME ou de structures plus importantes du privé ou du public», observe Aline Deschenaux, graphiste et créatrice de contenu vidéo.
«Il y a les outils à haute performance, avec des effets très poussés qui s’adressent aux professionnels (Adobe Premiere Photoshop). Il y a ensuite les logiciels payants, qui offrent plus ou moins de possibilités de personnaliser sa vidéo entreprise (Storykit, PlayPlay, Lumen5, Moovly). Enfin, vous avez les logiciels gratuits ou presque, qui proposent des modèles prédéfinis, mais avec lesquels il est difficile de véritablement varier et de raconter une histoire avec du texte (Canva, InShot, Camtasia, WeVideo). Les deux dernières catégories sont tout à fait utilisables par des gens qui ne savent pas monter une vidéo.»
Derrière ces applications, l’idée est de démocratiser la vidéo. Un collaborateur de l’entreprise un peu curieux peut ainsi monter facilement et rapidement une vidéo de qualité, diffusable tant sur les réseaux sociaux que sur le blog de l’entreprise. D’ailleurs, même les agences utilisent ces interfaces.
Ainsi, Aline Deschenaux travaille aussi bien avec Adobe Premiere qu’avec Canva. «Adobe est très complet, on peut varier le son et les cuts («coupes», ndlr) sont très précis, mais il faut une formation pour l’utiliser. Canva est très intuitif et abordable même si on n’est pas pro. Il a des fonctionnalités intéressantes telles que la préparation des contenus et une offre d’effets, de teintes, de polices ou encore une banque d’images assez étonnante. Le rendu est aussi bon à mon sens qu’avec Adobe Premiere.» La Fribourgeoise signale par ailleurs que, de plus en plus, les entreprises lui envoient des rushs pris par les collaborateurs et elle s’occupe ensuite du montage.
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Le conseil
Privilégiez des rushs de 10 à 15 secondes, c’est en général plus facile pour le montage et plus dynamique.
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