Fondé il y a 15 ans à Lausanne, le cabinet de conseil Oasys propose des services dans l’accompagnement en transitions professionnelles, ainsi que dans l’évaluation et le développement des compétences personnelles. En décembre dernier, il a été repris en interne par Carine Dilitz et Béatrice Elattar, qui étaient déjà aux commandes sur le plan opérationnel. Elles deviennent ainsi actionnaires majoritaires de cette société constituée d’une vingtaine de personnes, dont 80% de femmes.

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«Chez nous, l’humain est au centre, souligne Béatrice Elattar. Nous accompagnons les entreprises et les individus tout au long de leur cycle de vie professionnel, dans le contexte de transitions le plus souvent, que ce soit via des assessments de sélection ou de développement, du coaching, du team building ou de l'outplacement.»

Le point de départ consiste à effectuer un bilan de compétences, qu’il s’agisse des soft skills de la personne ou de ses connaissances professionnelles spécifiques. «Une fois cet état des lieux effectué, nous cherchons à définir où ces compétences peuvent être utilisées, au sein de l’entreprise ou ailleurs sur le marché du travail», relève Carine Dilitz.

Acquisition et transfert de compétences

La société compte des bureaux à Lausanne (où se trouve son siège), ainsi qu’à Genève, Neuchâtel et Fribourg, une présence géographique qui fait l'une de ses spécificités dans la branche. Sa clientèle se compose d’entreprises de toutes tailles présentes dans différents secteurs d’activité, tant dans le domaine privé que public. Chaque année, le cabinet suit en moyenne 400 personnes, dont environ la moitié est âgée de plus de 50 ans.

«Actuellement, nous nous trouvons dans une situation de plein emploi, poursuit Béatrice Elattar. Certaines entreprises ont du mal à recruter des profils aux compétences spécifiques. Elles doivent donc s’assurer que ces dernières soient les bonnes. Elles se posent aussi beaucoup de questions pour anticiper un avenir où certaines compétences devront être acquises ou transférées. L’objectif est de préparer leurs collaborateurs à de nouvelles fonctions, puisque certains postes seront amenés à disparaître.» 

A terme, le cabinet souhaite également développer un service lié aux transmissions d’entreprises. Un processus qui implique, là aussi, une part émotionnelle importante. «L’évaluation du capital humain est essentielle dans le contexte complexe de l’achat-vente d’une entreprise», indique Carine Dilitz.