Fondée au Canada en 2004, CorporateConnections se présente comme un réseau exclusif permettant aux propriétaires de moyennes et grandes entreprises de développer mutuellement leurs affaires. Présente aujourd’hui dans 23 pays pour 800 membres, la société souhaite se développer en Suisse, où elle compte pour l’heure six adhérents, actifs dans les domaines du droit et de l’humanitaire (Matteo Pedrazzini, avocat et membre du conseil de la Croix-Rouge, figure dans la liste), de la communication digitale, du building information modeling, du design ou du monde de l’entrepreneuriat.

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Secteurs différents

«Notre communauté se construit surtout par contact direct, en présentiel ou en mode hybride lorsque nous avons des participants internationaux, indique Victoria Becker, Country Manager pour la Suisse. L’idée consiste à mettre autour de la table une vingtaine de dirigeants de secteurs différents, qui peuvent partager des expériences ou anticiper des situations en apprenant grâce aux autres. Notre focus principal reste cependant les affaires. C’est ce qui nous différencie d’autres organisations de réseautage, davantage orientées vers le lobbying, le développement personnel ou la philanthropie, par exemple.»

Pour les membres, le but principal consiste à identifier de nouvelles opportunités, mais aussi à faciliter les contacts. Un point que relève Ramzi Bouzerda, fondateur de la start-up vaudoise Droople, qui améliore la gestion de l’eau en Suisse et à l’international. Grâce à son adhésion à la plateforme, il a pu observer que «le temps consacré à atteindre la bonne personne lorsqu’on identifie un nouveau prospect est beaucoup plus court».

A Lausanne et Genève

Pour ce faire, il s’agit de créer un «espace de confiance» sans concurrence dans la salle, où les membres se connaissent de manière approfondie et se rencontrent sur la durée. Au total, 20 réunions de 90 minutes sont organisées chaque année dans le cadre de lunchs ou de repas le soir. En Suisse, le programme débutera dès que le réseau aura atteint une douzaine de personnes. Les rencontres auront lieu à Genève ou à Lausanne.

Pour ce qui est de la cotisation annuelle, elle se veut «premium». Un niveau que Victoria Becker justifie par l’importance des ressources organisées autour des affiliés et la rapidité des mises en contact à tous les échelons. «La plupart de nos membres réalisent un chiffre d’affaires d’au moins 5 millions de francs et certains atteignent le milliard selon le pays. En général, la cotisation n’est pas un problème. Ce qui compte pour les dirigeants, c’est l’engagement en termes de temps et le retour sur investissement. C’est pourquoi nous proposons des indicateurs clés de performance en fonction des objectifs de chaque participant. Aujourd’hui, alors que le programme n’a pas encore débuté, la moitié de nos membres en Suisse a bouclé au moins une affaire.»

William Türler
William Türler