Les ingénieurs fondateurs de Metrolab sont heureux et soulagés, ils nous ont reçus dans leurs bureaux genevois de Plan-les-Ouates pour un tout premier entretien avec les médias. Afin d’expliquer comment s’est déroulée la reprise partielle de leur entreprise et de décompresser après des mois de stress intense. Pascal Sommer et Claude Thabuis sont deux des cinq associés de la société Metrolab Technology, spécialisée dans les magnétomètres de précision depuis 1985. Très discrète, la société est pourtant le leader mondial de son important marché et travaille avec des géants comme General Electric, Philips ou Siemens Magnet Technology, tout en collaborant avec l’EPFL, le CEA ou encore le CERN. Metrolab vient d’accueillir un actionnaire en son sein avec l’arrivée du fonds d’investissement romand Renaissance. Les cinq actionnaires conservent des parts ainsi que leurs positions respectives dans la direction exécutive.

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Mais cette expérience fut intense, elle nous est racontée avec émotion et devrait «parler» à de nombreux entrepreneurs dans cette situation. «Metrolab faisait face à un double enjeu. Le souhait de départ de deux associés ainsi que la poursuite de son développement. Pour cela, il nous fallait des moyens. Nous ne sommes pas des financiers, nous avons donc fait appel à un intervenant extérieur, Edgar Brandt Advisory, qui a réussi à trouver le partenaire idéal. Mais le processus de transmission (qui a duré dix-huit mois, ndlr) fut très difficile, car il faut tout analyser et valoriser à l’interne.» Le récit continue: «Nous avions le choix entre plusieurs actionnaires mais c’est un univers complexe. Et il fallait rassurer les clients et les employés en même temps. Le feeling et la proximité du fonds ont fait la différence. Nous sommes satisfaits malgré toute l’énergie dépensée!» Ces ingénieurs ont donc tenu à témoigner de la complexité de l’exercice pour prévenir les entrepreneurs qui se préparent à une telle opération.

 

 

 

 

 

EdouardBolleter
Edouard Bolleter