Au cours de la période sous revue, la croissance organique a atteint 2,9%. L'effet de prix a contribué à hauteur de 2,7%, «en raison de notre ajustement des prix pour faire face à l'inflation du coût des intrants dans les catégories liées au café et au cacao», peut-on lire jeudi dans un communiqué.

La confiserie et le café ont été les plus grands contributeurs, soutenus par des effets prix de respectivement 10,6% et 6%. Pour les autres catégories, la croissance organique a été plus modeste, portée par les produits pour animaux de compagnie et les eaux, tandis que les produits culinaires affichent un repli.

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La croissance interne réelle (RIG), reflétant l'évolution des volumes, a été de 0,2%, illustrant la demande plus modérée des consommateurs. Cette stagnation traduit également, à court terme, l'adaptation des consommateurs et des clients aux hausses de prix.

Par région, la croissance organique des marchés développés a atteint 1,8%, dû à une croissance interne réelle de 1,0% et à un effet prix de 0,8%. Dans les marchés émergents, la croissance organique a atteint 4,5%, avec un effet prix de 5,6% et une croissance interne réelle de -1,1%.

Le chiffre d'affaires total a quant à lui diminué de 1,8% sur un an à 44,2 milliards de francs, en raison d'un effet négatif de 4,7% lié aux taux de change, compte tenu de l'appréciation significative du franc au cours de la période. «Ce dernier s'est renforcé de près de 10% face au dollar durant le deuxième trimestre», a souligné la directrice financière (CFO) Anna Manz, dans des remarques préliminaires à la présentation aux analystes.